1. KYC perpétuel vs KYC traditionnel : le changement de paradigme
L'approche traditionnelle : photo instantanée
L'approche KYC classique fonctionne comme une "photo instantanée" : collecte initiale d'informations, puis révisions périodiques (annuelles, semestrielles). Entre ces points de contrôle, les entreprises évoluent dans l'angle mort réglementaire.
Limites identifiées :
Dette KYC : accumulation de mises à jour en attente
Faux positifs : règles rigides générant du bruit
Décisions non justifiables : logique opaque pour les contrôleurs
Coût marginal élevé : chaque nouvelle entité = charge manuelle
Le KYC perpétuel : film continu
Le KYC perpétuel transforme cette photo en "film continu" via :
A/B testing : Tests continus sur formulations, créneaux d'envoi, personnalisation.
7. Segments métier et cas d'usage
CGP / CIF (Conseillers en Gestion de Patrimoine)
Jobs-to-be-done :
Conformité soutenable sans embauche
Exports prêts-contrôle AMF
Réduction du temps passé par dossier
Features clés :
Intégrations CRM natives
Matrice exigences↔contrôles
Relances client automatisées
Fintech / PSP / PSAN
Jobs-to-be-done :
API-first pour intégration technique
Policy-as-code scalable
Observabilité complète
Features clés :
Webhooks temps réel
SDK développeur
Métriques FPR/TPR/MTTR
Sociétés de gestion (Asset Management)
Jobs-to-be-done :
Suivi UBO/mandataires automatisé
Exports par fonds
Case management spécialisé
Features clés :
Connecteurs RBE/BODACC
Portail investisseurs
Workflows fonds dédiés
8. ROI et métriques d'efficacité
Métriques opérationnelles
Réduction des faux positifs :
Avant : 60-80% d'alertes non pertinentes
Après : 15-25% avec policy-as-code
MTTR (Mean Time To Resolution) :
Avant : 3-5 jours par alerte
Après : 4-8 heures automatisées
Couverture des sources :
Surveillance manuelle : 2-3 sources
Surveillance automatisée : 15+ sources
Calcul ROI indicatif
Coût traditionnel (1 ETP conformité) :
Salaire chargé : 60k€/an
Outils manuels : 5k€/an
Total : 65k€/an
Coût Swiftgum (1000 entités) :
Plateforme : 3,6k€/an (300€/mois)
Surveillance : 1,8k€/an (0,15€/entité/mois)
Total : 5,4k€/an
ROI : 92% d'économie + réduction risque sanction
Conclusion : passer à l'action
Le KYC perpétuel n'est plus un "nice-to-have" mais une nécessité réglementaire face au renforcement des exigences AMF/ACPR. L'orchestration complète (surveillance → scoring → relances → audit) devient le standard pour les entreprises financières modernes.
Les entreprises qui tardent à s'équiper prennent trois risques :
Risque de sanction : manquements détectés lors des contrôles
Risque concurrentiel : désavantage face aux acteurs automatisés
Risque opérationnel : dette KYC croissante et ressources surchargées
Passez au KYC perpétuel sans alourdir vos équipes.
Moins de faux positifs, moins de relances inutiles, plus de dossiers complets. Exports prêts-contrôle AMF/ACPR en quelques clics.
Quelle est la différence entre vigilance continue et KYC perpétuel ?
La vigilance continue se contente souvent de surveillance passive des listes de sanctions. Le KYC perpétuel englobe surveillance active, mise à jour déclenchée, re-scoring automatique et orchestration complète des workflows.
Comment justifier l'investissement dans une solution KYC perpétuel ?
Au-delà du ROI direct (coût < ETP conformité), il faut valoriser la réduction du risque de sanction (tickets AMF moyens : 50-500k€), l'amélioration de l'expérience client (moins de relances), et la scalabilité (croissance sans embauche proportionnelle).
Quelles sont les exigences techniques minimales ?
API REST pour intégration, webhooks pour notifications temps réel, SSO/RBAC pour sécurité, exports au format standard (JSON/CSV/PDF). La plupart des solutions modernes s'intègrent en quelques jours via SDK.
Comment migrer d'un système existant ?
Import de la base existante, mapping des champs, activation progressive des sources de surveillance, formation des équipes, puis basculement avec période de shadowing pour validation.